De part son étymologie, le mot hiéroglyphe est une association de deux mots dont « hiéros » qui signifie » sacré » et « gluphein » qui signifie graver. Les hiéroglyphes sont donc l’écriture de l’Egypte Antique qui se servait des représentations des objets et figures pharaoniques comme alphabet. Un oiseau, un pied, un œil, tout est utilisé et représente une lettre de l’alphabet. Existant 4000 ans avant notre ère, les hiéroglyphes, du fait d’être gravés dans la pierre, est le système d’écriture le plus ancien du monde.
Une écriture figurative
Les hiéroglyphes sont essentiellement figuratifs, puisque ces écrits sont fait à base les représentations d’image, d’animaux et autres. Toutes les images ou presque du monde pharaonique sont gravés pour transmettre un message. Les égyptiens ne se servaient que des éléments présents dans leur environnement qu’ils intégraient dans leur système scriptural.
Dans l’Egypte Antique, tout le monde ne pouvait pas écrire, car seulement le quart de la population seulement était lettré. Ce n’était donc que les élites égyptiennes qui avaient le droit d’écrire. De même, pour lire ces écrits, il fallait des personnes lettrées. La lecture des hiéroglyphes se faisait dans un sens précis, de la droite vers la gauche ou de haut en bas. Pour trouver le sens de la lecture, il suffisait de regarder de quel coté étaient dirigés certains hiéroglyphes ou de leur regard.
L’écriture hiéroglyphique s’inspire donc de la nature pour transmettre un message. À défaut d’être gravé, les hiéroglyphes figuraient aussi sur les papyrus, un support d’écriture égyptien, une sorte de papier ancien.